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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 15:00

La légende de la belle Salie Corne.

 

 

La bise lui soufflait le visage comme une caresse aux tons nacrés

Glissant suavement entre ses longs cils aux pointes recourbées.

Les paupières éteintes, les mains vides, elle se faufilait à peine

Entre les pierres teintées de brusques sautes de mer blêmes.

 

Douce Salie Corne aux cheveux de sel

Accrochée à mes rêves tu es encore plus belle.

 

Sa robe de soie crème vibrait au son scintillant des effluves marines,

Et dessinait aux cœurs de la fétuque, du cresson et des aubépines,

Sous les cris amers de goélands, des veines de craie discrètes

Parcourant l’Olympe et disparaissant en haut de la plus haute des crêtes.

 

Douce Salie Corne aux cheveux de sel

Accrochée à mes rêves tu es encore plus belle.

 

Plus loin de l’estran jaillissaient des filets de lumières fantastiques,

Pendant que le vent de Noroît transportait de fluctuants relents d’orchidées.

Des essaims de sternes et de mouettes rieuses donnaient la réplique,

Au-dessus d’un lit de solitude,  aux âmes de marins qui s’effilochaient.

 

Douce Salie Corne aux cheveux de sel

Accrochée à mes rêves tu es encore plus belle.

 

La houle secouait dans les moindres recoins les abords de la falaise

Où la belle Salie Corne,  ange sauvage de mes pensées, rêvait de s’allonger.

Au moment où je voulu lui parler, elle se dirigea vers l’abyme, apeurée.

Elle disparu sur le champ, se laissant couler vers les vagues obèses.

 

Douce Salie Corne aux cheveux de sel

Accrochée à mes rêves tu es encore plus belle.

 

Aujourd’hui encore aux abords du cap, les soirs de tristesse

On entend parfois chanter la belle Salie Corne le cœur en détresse

Je revins souvent sur ce lieu admirer du Petit Blanc-Nez  la Manche.

La belle Salie Corne avait laissé à cet endroit un cœur de pierre blanche.

 

015.jpg
Extrait de "Au vent de vos sarcasmes", 2011

 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 08:46

Le chemin d'Ambrine,

 

Revenir sur les petits chemins de terre de mon enfance,

Chaleur enivrante, sueur laborieuse de mes peres sur la moissonneuse,

pique-nique decale, pot-au-feu et verre de vin, ambiance sereine et heureuse,

Instants de rire, poussiere et moustiques poursuivant leur danse.

 

Prendre le vieux velo rouille et rouler toujours tout droit

la ou les champs n'en finissent pas de s'agrandir,

Connaitre les moindres recoins , se sentir comme un roi

cavalant vers l'infini, l'horizon en ligne de mire.

 

Savourer la solitude, connaitre toutes les ames egarees,

Roucouler, faire le beau dans un grand champ de coquelicots.

Et deja sentir l'automne, les eteules s'etalant toujours trop tot,

 

Les betteraves naissantes et l'appel du gibier,

Marcher le chien laisse dans la nature ouvrant les yeux,

Graver son ame chaque jour dans ce decor si delicieux.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 21:00

Ce tableau etait si joli qu'il meritat qu'on le contemple sans cesse....

 

 

Parcourant des yeux son corps jonché d’ombres et de méandres,

Je m’installais sur les bords du lit pour apaiser ma solitude,

Elle frissonna sous cette intrusion pendant que, sans certitude,

Mon doigt progressa soudain au creux de la peau d’Ambre de Cassandre.

 

Mes caresses si chastes endormirent en moi tout désir de satisfaire

Mes envies de m’évanouir dans ses rivages si fins.

J’observais mon index et sa trajectoire chaotique glissant sur ses sphères,

Jusqu’au creux de ses bras, sur ses courbes de satin.

 

Je l’entendis murmurer quelques mots incompréhensibles,

Je la vis bouger tendrement au passage de zones plus sensibles,

Se frotter les cuisses l’une contre l’autre étirant en arc-en-ciel ses bras vers le haut…

Puis s’immobiliser au moindre arrêt de mes assauts…

 

Dans son dédale de chevelure, je plongeais bientôt ma main

Et laissait glisser sans bruit ce sable capillaire.

Quand des pétales multicolores commencèrent à pleuvoir sur ses seins,

Elle tourna la tête et m’observa succinctement l’air rêveur devant ma bière.

 

Elle ne sut rien de ma reverie, elle paya son café et sortit sans faire de bruit....

 

Extrait de "Au vent de vos sarcasmes", 2011 

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Les éléments perturbateurs

 

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Le livre Les éléments perturbateurs

Face à une situation troublante, nos réactions sont vides, émouvantes, envoûtantes ou incontrôlables. Tantôt malaise et fuite perturbent nos esprits et assombrissent nos sentiments, tantôt l'apaisement et la jouissance d'un moment passager nous installent dans la quiétude et le bien-être.
Imaginez qu'on décrive vos pensées, qu'on mette à nu votre esprit devant ces moments de gène passagère.
Ce livre présente ces clichés de laps de temps qui perturbent nos sensations et résume des émotions étranges que l'on découvre au plus profond de nous-même.


   

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